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Par panarea le 6 Février 2006 à 08:54
La Terre se réchauffe à un rythme "insoutenable", selon Londres 2006-01-30
16:47:20
LONDRES (AFP)
[IMG][1]
L'augmentation des gaz à effet de serre provoque un réchauffement du climat
àun rythme qui est "insoutenable" et dont les conséquences pourraient être
plus rapides et plus importantes que prévu, affirme le gouvernement
britannique dans un nouveau rapport.
Les calottes glaciaires autour des deux pôles pourraient commencer à fondre
au cours de ce siècle en raison du réchauffement climatique dû à
l'augmentation de ces émissions, indique notamment le gouvernement.
"Il est à présent évident que l'émission de gaz à effet de serre, associés à
l'industrialisation et la croissance économique d'une population mondiale
quia été multipliée par six en 200 ans, provoque un réchauffement climatique
à un rythme qui est insoutenable", affirme le Premier ministre Tony Blair
dans la préface de ce rapport.
"Les risques de changement climatique pourraient bien être plus grands que
ceque nous pensions", avertit M. Blair.
Le rapport, intitulé "Eviter un changement climatique dangereux", compile
lestravaux de scientifiques réunis en février 2005 à l'occasion d'une
conférence sur le changement climatique, organisée à Exeter (sud-ouest de
l'Angleterre).
Il affirme qu'il y a à présent "plus de clarté et moins d'incertitudes"
concernant l'impact du changement climatique que ne le pensaient dans leur
rapport de 2001 le Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC).
Celui-ci affirmait à l'époque qu'"il y a de sérieuses preuves que le
changement climatique dû aux émissions humaines de gaz à effet de serre se
produit déjà et que les émissions futures de gaz à effet de serre vont
probablement augmenter les températures globales d'entre 1,4 et 5,8 degrés
celsius au cours de ce siècle, avec un large éventail d'impacts sur la
natureet les sociétés humaines."
Or, affirme le rapport du gouvernement britannique, "dans bien des cas, les
risques sont plus sérieux que précédemment estimé".
Pour exemple, il cite "le récent changement qui se produit dans l'acidité de
l'océan", ce qui "va probablement réduire la capacité d'absorber le dioxyde
de carbone (CO2) de l'atmosphère et affecter la chaîne alimentaire marine
dans sa totalité".
Et avec de telles hausses de la température moyenne de la Terre, les
conséquences sur la géographie de la planète seront majeures, estiment les
scientifiques.
Selon eux, une augmentation de 1,5 degré celsius à l'échelle de la planète
pourrait ainsi être un seuil qui déclenche la fonte de la calotte glaciaire
du Groenland, tandis qu'une augmentation de la température globale d'environ
1 degré pourrait mener à un blanchissement du corail.
Le rapport estime également que des solutions technologiques pour réduire de
manière significative les émissions existent, et leur coût pourrait être
"plus petit", parfois moitié moins, que ceux considérés jusqu'à présent.
Un éventail d'options "est nécessaire et exclure n'importe quelle option va
augmenter les coûts", indique-t-il, en évoquant notamment les échanges de
quotas des émissions de CO2. © AFP.[2]
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Par panarea le 21 Juin 2005 à 09:48
21, ce n'est pas la température qu'il fait dans la maison, c'est la date sur le calendrier...Le thermomètre lui déjà s'envole, tout va bein, personne ne bouge...
Avoir chaud, avoir soif, être sur un planète arride de sentiments universels.
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Par panarea le 25 Mai 2005 à 15:23
AFP - 17 mai 2005 : Les téléphones portables généreraient plus de cancers
du cerveau chez les utilisateurs dans les zones rurales qu'en ville
Paris (AFP) - Les téléphones portables généreraient plus de cancers du
cerveau chez les utilisateurs dans les zones rurales qu'en ville, selon une
étude suédoise publiée par la revue britannique Occupational and
Environmental Medicine à paraître mardi. L'incidence de tumeurs au cerveau
dans les campagnes de Suède est nettement plus importante chez les
utilisateurs de portables que chez ceux qui n'en ont pas, et que pour les
utilisateurs dans les zones urbaines, indique l'enquête réalisée par
l'équipe du Pr. Lennart Hardell, de l'hôpital universitaire d'Oerebro.
Les résidents des zones rurales s'étant servi d'un portable pendant plus de
trois ans ont au moins trois fois plus de risques d'avoir une tumeur que
ceux des villes. Le risque est quadruplé pour ceux qui ont utilisé un
portable pendant quatre ans, précise l'étude.
Ces différences proviennent peut-être du fait qu'à la campagne les relais
sont plus éloignés les uns des autres et que les rayonnements nécessaires à
la transmission sont donc plus forts, avancent les auteurs, qui soulignent
que les résultats sont troublants mais doivent être confirmés dans des
enquêtes portant sur des échantillons plus importants. L'équipe a étudié une
région centrale de la Suède où quelque 1.400 adultes de 20 à 80 ans ont été
diagnostiqués avec une tumeur au cerveau - bénignes et malignes - entre
janvier 1997 et juin 2000. Leur profil a été comparé avec le même nombre
d'adultes vivant dans les mêmes zones et n'ayant pas été malades.
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Par panarea le 7 Avril 2005 à 10:23
- Le Monde - 31 mars 2005 : L'épuisement de la nature menace le progrès
Politiques, réveillez-vous ! Tel est, en termes beaucoup plus
diplomatiques, le message délivré par plus de 1 300 scientifiques réunis par
l'ONU à propos de l'état des écosystèmes de la planète. Dans le rapport sur
"L'évaluation des écosystèmes pour le Millénaire", publié mercredi 30 mars à
Tokyo, Pékin, New Delhi, Le Caire, Nairobi, Paris, Washington et Brasilia,
ils dressent un bilan très pessimiste de l'impact des activités humaines sur
l'environnement naturel. Surtout, le groupe de scientifiques, animé par
l'université des Nations unies (basée à Tokyo) et la Banque mondiale,
souligne que, si cette dégradation continue, le bien-être humain ne pourra
plus progresser, et que les objectifs du Millénaire, fixés en 2000 et visant
à réduire la faim, la pauvreté, la maladie d'ici à 2015, ne pourront être
tenus. L'événement intervient alors que Tony Blair a fixé comme priorités du
G8 qui aura lieu en juillet en Grande-Bretagne le changement climatique et
le sous-développement de l'Afrique, et qu'en septembre les Etats de l'ONU
ont rendez-vous pour mesurer le degré d'avancement des objectifs du
Millénaire.
Pas de traduction économique, pas de prise en compte
politique : le rapport souligne que "les comptabilités nationales
traditionnelles ne mesurent pas la diminution ni la dégradation des
ressources naturelles", alors même que celles-ci "représentent la perte d'un
patrimoine capital essentiel". Dans plusieurs cas précisément étudiés, tels
ceux en 2001 de l'Equateur, du Venezuela ou du Kazakhstan, les experts
relèvent ainsi que des situations de croissance du produit intérieur brut
dissimulent en fait "une perte en épargne nette" si la baisse des ressources
naturelles est intégrée au calcul. Faute d'instruments traduisant en termes
économiques les dégâts aux écosystèmes, les responsables politiques ne sont
pas incités à prendre des mesures préservant l'environnement. "Le problème,
précise Thomas Rosswall, directeur du Conseil international pour la science,
c'est que les méthodologies d'évaluation économique des services naturels
restent très imparfaites."
Située la plus à l'est, la capitale japonaise a eu la primeur de
cet état de la situation environnementale planétaire, des scénarios et des
réponses à sa dégradation. "C'est l'étude la plus complète réalisée à ce
jour de l'état de notre planète", a déclaré A.H. Zakri, directeur de
l'Institute of Advanced Studies de l'université de l'ONU et coprésident du
comité directeur du projet lancé en juin 2001 par le secrétaire général des
Nations unies, Kofi Annan, et auquel ont collaboré 1 360 spécialistes de 95
pays.
"Au coeur de cette étude, il y a une mise en garde : l'activité
humaine exerce une telle pression sur les fonctions naturelles de la planète
que la capacité des écosystèmes à répondre aux demandes des générations
futures ne peut plus être considérée comme acquise", souligne le comité
directeur. "On s'émeut de l'épuisement des ressources énergétiques, mais on
néglige la destruction des écosystèmes", complète Hans Van Ginkel,
secrétaire général adjoint des Nations unies.
On appelle "écosystème" un ensemble d'organismes (plantes,
animaux, micro-organismes) agissant en interaction les hommes, précise les
scientifiques, étant "partie intégrante des écosystèmes". La forêt
tropicale, les océans, la savane sont des exemples d'écosystèmes, l'ensemble
de ceux-ci composant la biosphère, qui est la partie vivante de la planète.
L'originalité de l'étude est qu'elle ne s'intéresse pas à l'environnement en
tant que tel, mais s'organise autour du concept de "services rendus par
l'écosystème" tels que la nourriture, l'eau, le traitement des maladies, la
régulation du climat. Or, indique le rapport, "environ 60 % des écosystèmes
permettant la vie sur Terre ont été dégradés". Une dégradation qui "a été
plus accentuée au cours des cinquante dernières années que dans toute
l'histoire de l'humanité et -qui- ne pourra que s'aggraver au cours des
cinquante prochaines".
Cela est dû à une transformation formidable de l'environnement :
plus de terres ont, par exemple, été converties pour l'agriculture depuis
1945 qu'aux XVIIIe et XIXe siècles réunis, tandis que 60 % de
l'accroissement de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère
depuis 1750 s'est produit depuis 1959.
Le bilan n'est certes pas totalement négatif. Les scientifiques
soulignent nettement que ces changements "ont contribué à des gains nets
substantiels sur le niveau du bien-être de l'homme et le développement
économique". Ils se sont notamment traduits par une augmentation de la
production agricole supérieure à celle de la population humaine, et par une
multiplication de l'économie mondiale par un facteur six.
LES PRIORITÉS ET LES RÉPONSES
De même, la proportion de personnes souffrant de malnutrition a
été réduite et la santé humaine a été améliorée. Le problème majeur est que,
si la dégradation des écosystèmes se poursuit, elle empêchera la réalisation
des objectifs du Millénaire, alors même que les peuples les plus pauvres
sont les premières victimes de ces destructions. La destruction de 35 % des
mangroves a, par exemple, accentué l'impact des tsunamis, qu'elles
contribuaient à amortir. Plus généralement, la dégradation des écosystèmes
entraîne un accroissement des inégalités entre les peuples et constitue une
cause majeure de la pauvreté, du fait que "les pauvres des zones rurales ont
tendance à être plus directement dépendants des services d'origine
écosystémique".
Un aspect très préoccupant souligné par les scientifiques est la
probabilité accrue de "changements non linéaires" : ce terme signifie que, à
partir d'un certain seuil de dégradation, un changement brutal se produit
dans l'écosystème, qui ne devient plus seulement affaibli ou appauvri mais
incapable de fonctionner. Un bon exemple en est celui des pêcheries
mondiales, dans lesquelles plusieurs stocks de poissons ne sont plus
exploitables, même modérément.
Cette probabilité est accentuée par l'impact très fort du
réchauffement de la Terre sur l'environnement (il pourrait ainsi transformer
en quelques décennies la région amazonienne en savane), qui rendra difficile
ou impossible le rétablissement des équilibres rompus.
L'étude se veut un instrument pour identifier les priorités et
les réponses à apporter. Elle s'inscrit dans une démarche comparable à celle
du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), dont le
premier rapport en 1990 avait conduit à la Convention sur le climat et au
protocole de Kyoto. "Nous n'avons pas voulu faire de prescriptions, dit M.
Hans Van Ginkel. Il faut une volonté politique pour répondre à ce défi et
chaque gouvernement doit être conscient de l'urgence mais il n'agira,
individuellement ou collectivement, que sous la pression de l'opinion." Il
reste à convaincre celle-ci que la gravité de la crise des écosystèmes n'est
pas moindre que celle du climat.
Hervé Kempf et Philippe Pons à Tokyo
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